La famille Vandelle autour du Monde: San Pedro de Atacama

Il y a du nouveau dans le coin des enfants !

Du 19 au 29 Juillet

La route est longue et monotone jusqu'à San Pedro de Atacama. A mi-chemin, nous passons par Antofagasta, une grande ville prise dans la tempête de sable. A la sortie, trois jeunes font du stop avec tout leur barda. Comme à notre habitude, nous nous arrêtons pour faire un bout de chemin avec eux.

Il s'appellent Elias, Maribel et Evelyn, ils ont la vingtaine et vadrouillent à la découverte de leur pays entre Santiago et San Pedro.Tout comme Alex, notre jeune trompettiste allemand, qui fut un de nos premiers auto-stoppeurs, ils sont aussi musiciens.

Derecho

Nos trois jeunes auto-stoppeurs du jour

Nous filons droit vers le nord du Chili dans des déserts aussi beaux que mystérieux.

Nous traversons enfin la Cordillère de sel quelques kilomètres avant le petit village très touristique de San Pedro surplombé par le volcan Licancabur.

Au fond, le Licancabour

Vallée de la Mort

Bien que touristique,le village est resté très traditionnel avec ses rues de terre et ses maisons en adobe. L'église du village est d'un blanc éclatant. Sa menuiserie et sa charpente sont en bois de cactus comme souvent dans la région. En plus, le lieu regorge de sites intéressants à voir.

Toit et luminaires en bois de cactus

Même les chiens errants sont décorés

Angèle est déçue de ne pas avoir pu faire une sortie à cheval en Argentine, alors là, on se rattrape en faisant deux heures de randonnée à cheval dans les petits chemins de l'oasis de San Pedro. Tim et Angèle sont à l'aise mais pour nous c'est une autre histoire...
On réussi quand-même à faire des photos sans quitter ni stopper notre monture!!

Prête pour la sortie !

Tim aussi !

C'est parti !!!

Winnie est présent lors de toutes nos sorties

Le lendemain on va voir une des lagunes très salée du désert d'Atacama. On peut y observer des flamants roses et des des flamants blancs. L'eau n'est pas très chaude, entre 10° et 15°. Les plus courageux peuvent s'y allonger pour prouver que le taux de sel permet de flotter.

Houlàlà c'est froid !!

Laeti flotte !!

Nous faisons la connaissance d'un famille franco-belge. Vinciane, David et Natéo voyagent depuis neuf mois en Amérique du Sud et entament leur dernier mois avant leur retour en Europe. Nous ne le savons pas encore mais nous allons partager de longs moments ensemble.

Nous visitons les ruines de Pukara de Quitor, là ou les atacamenios ont résisté à l'envahisseur hispanique intéressé par les gisements d'or.

Sur le même site, nous escaladons la colline devenue le sanctuaire des héros atacamenios. Au sommet nous avons une vue imprenable sur la Vallée de la Mort et la Vallée de la Lune.

Nous voici partis pour la Vallée de la Mort

Angèle et Tim veulent essayer le carton-surf

Bon! va falloir trouver une autre idée...

Voilà! ça c'est fun!!!

C'est les filles les plus fortes!

Il y a tant de lieux à découvrir autour de San Pedro et tellement de bons moments partagés avec la famille Carnot que notre lieu de bivouac a même été renommé la place Vandelle! Il faut dire qu'on va quand-même y passer 11 nuits, un record!
Nous sympathisons même avec Yakeline, la vendeuse de fruits légumes de la place. Malgré un travail astreignant qui lui occupe toutes ses journées de 9h à 19h, elle nous réserve toujours un accueil chaleureux. Son sourire, c'est comme le soleil ici, c'est tous les jours!

Yakeline, atacamenios pure souche

Un bel et bon ananas de chez Yakeline

On commence à prendre racine....

A moins d'une centaine de km de San Pedro, nous partons observer les "geysers del Tatio". Contrairement à ce qu'essaie de faire croire l'office de tourisme et les tours opérateurs, la route n'est pas si difficile pour venir jusque là. La vraie difficulté viendra après...

Nos premiers alpagas

En fin d'après-midi, nous grimpons jusqu'à 4300m pour bivouaquer à l'entrée du site et être présents dès le levé du jour lorsque commence le spectacle offert par les geysers. Mais avant de pouvoir jouir des incroyables paysages et profiter des bienfaits des sources d'eaux chaudes, il nous a fallu affronter une nuit plutôt fraîche, -15°, et apprendre à lutter contre le manque d'oxygène.