dimanche 30 septembre 2012

Punta Choros

Du 13 au 17 juillet

Nous voici de retour sur la côte chilienne, après de nombreuses heures de routes où nous ferons connaissance de deux auto-stoppeurs chiliens, Pablo qui est Mapuche et sa copine. Nous les laisserons lors d'un bivouac dans une station service à la tombée de la nuit. Ils poursuivent leur voyage en bus. 
Après 40 km de ripio parfois très beau et d'autre fois très mauvais, nous arrivons enfin dans le petit village très coloré de Choros pour la pause déjeuner.
L'après-midi, nous découvrons le site touristique de la réserve de Punta Choros et ses campings au bord de l'océan. Nous choisirons le camping Marea Alta qui ne pratique pas les prix dissuasifs de ses concurrents. Léo, le propriétaire du lieu est un chilien qui parle très bien le français. Il est grand reporter, il s'est exilé en Belgique pendant la période Pinochet. Il a pour projet de transformer une vieille épave en chambres d'hôtes appeleés ici "cabanas".

L'église de Choros.



Les barques des pêcheurs.
Pour fêter le 14 Juillet, nous choisissons de tester le Pisco, eau de vie de raisin qui titre entre 30° et 40°. Le Pérou et le Chili se disputent l'origine de cette boisson nationale. Pour nous ce sera Piscola (Pisco et coca-cola) et grillades en pensant à la journée du lendemain où nous espérons voir des dauphins au large de Punta Choros. 



Le lendemain nous allons voir les pêcheurs qui proposent des sorties en mer. Ils faut être minimum 12 sur l'embarcation avant de pouvoir partir. Nos autostopeurs de la veille nous ont conseillé de faire la sortie le matin avant 10h pour avoir plus de chance de voir les dauphins. Ca tombe bien, il est environ 9h et il ne manque que 4 personnes qui ne tardent pas à arriver. Nous sommes prêts pour le départ!







Soudainement les pêcheurs s'interpellent les uns les autres et nous comprenons que les dauphins sont dans les parages. En quelques secondes et une bonne poignée de gaz nous arrivons vers le sillage des dauphins qui vont jouer à cache-cache avec les quelques embarcations qui nous ont rejoint.





Nous reprenons la route le lendemain avec de supers souvenirs de ce passage à Punta Choros. Nous trouvons à la sortie du village deux auto-stoppeurs chiliens Coni et Jorge. Ils passeront deux jours avec nous jusqu'à la réserve de Pan de Azucar où ils nous offrirons le déjeuner pour nous remercier de les avoir amenés jusque là. Ce sera l'occasion pour nous de voir le pelage d'un requin ou tiburon en espagnol. Les pélicans attendent avec impatience et discipline la peau que le cuisinier leur jette dans le bec. Nous mettons ensuite le cap sur San Pedro de Atacama.








dimanche 23 septembre 2012

Ischigualasto : Vallée de la lune

Du 7 au 10 juillet

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes sur le point de prendre un avion à Buenos Aires pour  rejoindre un nouveau pays de l’autre côté du Pacifique, la Nouvelle Zélande.
Nous avons en effet pris beaucoup de retard sur notre blog puisqu’aux dernières nouvelles données, nous devions rejoindre la Bolivie et le Pérou...2 pays que nous venons en réalité de quitter.
N’allez pas croire que nous sommes paresseux… non !! c’est que, même si ça peut paraitre étrange de la part de personnes qui ne travaillent pas, nos journées sont assez chargées et nous laissent peu de temps pour l’écriture. Et il faut bien l’avouer… parfois, l’envie manque un peu de passer du temps sur l’ordi… et puis, en Bolivie comme au Pérou, internet existe mais les connexions ne sont vraiment pas fameuses…
Nous allons donc tâcher de faire une rétrospective des 2 mois manquants en retraçant les moments importants qui ont ponctué notre voyage depuis que nous avons quitté Mendoza en Argentine (dernier blog).

Après un plaisant passage par le vignoble argentin, nous allons faire une petite boucle (de quelques centaines de km…) plus au nord  pour visiter le Parc Provincial d’Ischigualasto, plus connu sous le nom de Vallée de la Lune. 

Le paysage devient rapidement désertique.Nous faisons une halte dans le très charmant petit village de San Agustin de Valle Fertil, véritable oasis dans cet univers minéral.

Route en ruban vers San Agustin.

Une vallée fertile étonante

Promenade à pied

Promenade à vélo
Puis nous quittons cette vallée fertile pour un tout autre univers à seulement 80 kilomètres : La vallée de la Lune. Nous pouvons le dire maintenant c'est la plus belle "vallée de la Lune" que l'on ait vu, car chaque pays que nous traversons en a une, le Chili à San Pedro de Atacama et la Bolivie au sud de La Paz. Depuis l'an 2000 cette merveille est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous parcourons ce parc (en partie...) de 630 km2 avec notre ccar en convoi avec une vingtaine d'autres voitures et un garde du parc. Il explique en espagnol sa formation due à l'érosion liée au vent et aux quelques millimètres de pluies annuelles. Merci Laeti pour les traductions...

Les images se passent de commentaires... 






Au pied du "chat" : El Gato










El Submarino

Le guide avait promis une surprise, et de l'autre coté du "sous-marin" un petit groupe de musiciens, des danseurs de Tango et une dégustation de vin de San Juan nous attendaient....







A la fin de la visite nous ferons la connaissance du pétillant Ernesto la Chispa et d'une petite famille des environs de Cordoba. Puis, rêvassant devant le coucher du soleil, des zorros et des maras viennent nous rendre visite. Pour terminer la soirée, on s'offre une bonne pizza à l'entrée du Parc avant d'y bivouaquer dans un calme absolu et... une connexion internet d'une qualité inattendue.

Le zorro colorado

Empreinte de patte de nandu

  un peu lapin, un peu kangourou... un mara, quoi...

Angèle tout près du mara. Pas si farouche cette étrange bête!

Ernesto l'étincelle & co.

Après cette petite incursion dans le nord de l'Argentine, nous remettons le cap sur l'océan Pacifique  au Chili en traversant à nouveau le tunnel Cristo Redentor perché sur les hauteurs de la Cordillère.

lundi 10 septembre 2012

Mendoza et ses bodegas

Du 4 au 6 Juillet 2012

Après avoir un peu tourné en rond dans la ville, nous trouvons un camping. Pour la première fois, les températures nous permettent de manger à l’extérieur du camping-car. La Patagonie et la pampa sont désormais bien loins ! nous sommes maintenant installés à l’ombre d’un palmier géant et des oiseaux gazouillent autour de nous.


Bivouac au camping Suizo.


Véritable vélomoteur
En flânant dans les rues de Mendoza, personne ne peut ignorer que le vin produit ici et dans les environs fait la fierté de la ville. Plusieurs dizaines d’agences se bousculent pour nous proposer une visite de bodegas. Nous devons choisir entre deux agences qui nous proposent chacune une excursion  à 130 pesos pour l'une et à 4500 pesos pour l'autre! Non il n'y a pas d'erreur de frappe, on ne cherche pas d'explications, et on prend la première proposition de l'agence Mayas.
Bien décidés à vérifier si les vins argentins rivalisent vraiment avec les vins français, nous nous laissons embarquer avec joie dans une mini excursion d’une demi journée. Pour se rendre au lieu de rendez-vous, nous prenons un colectivo, en d’autres termes, un bus. A la différence que le chauffeur latino de colectivo se prend pour un pilote de formule 1…il personnalise son bus avec de la moumoute sur son siège, son tableau de bord et autour de son volant !!! rajoutez quand même une petite image pieuse là au milieu et de la gomina sur les cheveux  et c’est parti pour un tour de manège inoubliable ! Feu orange, on accélère à fond, feu rouge on pile et on fait ronfler le moteur et feu vert on met les gaz et on fait la course avec les autres en doublant par la droite si possible. Nos enfants adorent et rient aux éclats… Angèle en oublie même que normalement elle est malade en voiture...







Bien que le moment soit plaisant pour nos deux loulous, le but de notre journée n’est pas là…
Un minibus nous conduit à travers la campagne, puis, studieux, nous buvons les paroles (et les verres) de nos hôtes vignerons.  





Le secret d'un bon vin argentin...

Les vignes cotoient les forages  pétroliers.


Tim et Angèle trouvent leur compte en jouant dans les vignes et en grimpant sur les tonneaux… Deux bodégas et une fabrique d’huile d’olive plus tard, la sortie, qui devait durer quatre heures, va finalement se prolonger de deux bonnes heures. 

Vinification traditionnelle


Après les bodegas nous visitons une fabrique d'huile d'olive.

Les meules pour écraser les olives.

Les presses pour extraire l'huile.

Prêts pour la dégustation!



Laeti fait ses emplettes.
Tim adore les raisin sec enrobé de chocolat.


Finalement nos guides décident de nous offrir un petit détour par une fabrique familiale de confitures, sirops et alcools artisanaux en tous genres. Les nombreuses dégustations auront raison de notre ‘raison’...



Une absinthe flambée!

Laeti n'y croit pas encore, de l'absinthe ici !!??
Nous rentrons satisfaits et repus après une belle journée: Sympa Mendoza !