Après avoir quitté non sans regrets Ushuaia, nous retrouvons le Chili, direction le détroit de Magellan. Mais avant, il faut à nouveau affronter le ripio sur près de 150km. La pluie décide de venir nous accompagner pour pimenter le trajet. La route ne se contente pas d'enchaîner les montées et les descentes vertigineuses, elle se transforme en énorme bourbier. Après une légère embardée, nous décidons de chaîner pour arriver à bon port.
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Mmmm!! chaîner dans la gouillasse!! |
Pour rejoindre Punta Arenas, nous allons traverser le détroit à un endroit beaucoup plus large qu'à l'aller. La traversée dure environ 2h30 et n'a lieu qu'une fois par jour. Nous avions oublié qu'entre l'Argentine et le Chili il y a une heure de décalage, nous sommes donc largement en avance pour prendre le ferry...
Malgré la nuit et la pluie nous ne sommes pas trop chahutés et notre Pistar est bien calé entre deux énormes camions bien arrimés.
La journée se termine par une petite fête en musique près du port et un feu d’artifice après l’inauguration de deux statues semblant plonger dans la mer. Nous quitterons cette belle bourgade sous un beau soleil et un envol de flamants roses.
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Laeti et Sylvain ??? |
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Et toi, t'as pied ?? |
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Vol en formation. |
Nous nous rendons maintenant dans le Parc National Torres del Paine. C’est paraît-il un des plus beaux Parcs d’Amérique du Sud. Pour nous qui aimons plus que tout les paysages de montagne nous ne sommes pas déçus. La steppe s’étend à perte de vue au pied des montagnes de granit.
Trois pics vertigineux se détachent des autres, ce sont les « Tres Torres ». Nous tâcherons de les approcher d’un peu plus près, mais il nous faut être prudent car nous roulons sur du ripio enneigé et comme nous sommes une fois de plus quasiment seuls dans le Parc, les traces ne sont pas toujours faites.
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Réveil glacial mais magnifique. |
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C'est plus la saison. |
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On hésite pour la suite du voyage. |
Tout autour de nous il y a toujours beaucoup d’animaux, des guanacos par milliers et des nandous. Les guanacos nous plaisent bien car ils ont une tête de gentils et leur pelage épais leur donne une allure de grosse peluche. Et quand ce sont des bébés, on en ramènerait presque un à la maison tellement ils sont craquants ! C’est ici aussi que nous observerons nos premiers condors car qui dit Cordillère dit condors, non?
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"Cheese" |
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Et hop! |
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Les condors attendent le vent. |
Un premier soir nous nous arrêtons vers une ferme isolée. A peine posés, un gaucho contourne le ccar à cheval précédé de son immense troupeau de moutons. Hormis les moutons, on se croirait en plein western ! Comme tous ceux que nous croisons il nous salue d’un « Hola ! » en levant une main.Nous passerons la nuit ici dans un calme absolu à l’exception d’un petit coup de klaxon amical d’une patrouille de carabineros à qui nous avions demandé notre chemin dans l’après-midi. Au réveil, le soleil éclaire les « Tres Torres ». La vue depuis notre bivouac du jour est magnifique. Nous rejoignons le point de départ de sentiers proche du lac Amarga.
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I'm a poor lonesome cow-boy... |
Et c’est parti pour une randonnée de quelques heures en direction des tours. Nous crapahutons dans la neige au milieu des lièvres qui jouent à cache-cache avec nous. Au loin un gaucho passe sur son cheval. Le clou de cette superbe balade, c’est la descente sur les fesses des ruisseaux gelés ! Et ce ne sont pas les –5° qui nous font peur !
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Le petit pont de bois.... |
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Soirée ciné pour Tim et Angèle. |
Nous passons une deuxième nuit au paradis. Malheureusement, une panne de chauffage nous oblige à lever le camp. Nous ne comprenons pas pourquoi notre chauffage au gasoil ne veut plus démarrer : gel dans la tuyauterie, glaçon dû à la condensation ….. ? Nous sommes un peu inquiets pour les jours à venir car nous avons encore de nombreux jours à passer avec des températures proches de zéro… Mais avant de partir, nous essayons pour la deuxième fois de rejoindre le lac Azul toujours dans le parc Torres del Paine. Une première tentative deux jours auparavant s’était soldée par un échec de Pistar incapable de franchir une pente raide et fortement enneigée, avec un virage en dévers, etc… Deuxième essai donc par un autre chemin apparemment moins raide. Nous atteignons un plateau juste avant le lac. Mais là, problème, la route plonge, sur deux kilomètres. Sylvain part en repérage et ne peut que constater que le risque de ne pouvoir remonter de ce cul de sac est grand... Mieux vaut ne pas tenter le diable quand ça ne passe pas, ça ne passe pas, et en cas de pépin, ce n’est pas avec le nombre de voitures qu’on voit passer ici qu’on risque d’avoir de l’aide... L’autre problème est de pouvoir trouver un endroit pour faire demi-tour sur ce chemin étroit avec un engin de 7 mètres de long, mais après une marche arrière de 100 m c’est gagné, bye, bye Lago Azul. Et bizarrement le chauffage redémarre ??
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Bivouac au pied des Tres Torres |
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Nuit froide. |
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Beau temps, belle neige.... |
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Joli couple |
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Les guanacos prennent le soleil |
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Barrez vous les nandous ça descend fort!!! |
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A vous d'imaginer ce que vous voyez... |
Nous continuons notre route une nouvelle fois en direction de la frontière chilo-argentine mais cette fois-ci plus au nord.
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